Des Ukrainiennes témoignent auprès de troisièmes

Le lundi 30 mai, 2 Ukrainiennes, Lilia et Ludmila, accueillies à Saint-Gouéno, sur la commune du Mené sont venues au Collège afin de témoigner, auprès des élèves de troisième, de ce qu'elles ont vécu dans leur pays qu'elles ont dû quitter notamment parce qu'il fallait bien protéger leurs enfants, leurs époux étant restés combattre comme la plupart des hommes du pays d'ailleurs. Toutes deux ont assuré que les horreurs dont on entend régulièrement parler ne sont pas des "fake news" , elles correspondent à la terrible réalité notamment en ce qui concerne les terribles violences faites aux enfants. Les élèves se sont montrés intéressés sinon émus par leurs propos. Ils n'ont pas manqué de poser des questions. Ainsi, François a-t-il demandé à partir de quel âge on est appelé à combattre. En principe "18 ans, sinon 17 mais il ya aussi des recrues qui n'ont que 14 ans." De plus, "des femmes sont aussi parties à la guerre." De son côté, Baptiste a posé la question de "l'entretien des terres agricoles." En fait, il n'est guère possible de cultiver à l'heure actuelle" sans compter le fait que les Russes font exploser les stocks de céréales." La traduction était assurée par Yuliya, en Bretagne depuis 5 ans et qui a repris "Les Serres du Mené" à Saint-Gilles. Son mari est Breton mais il est allé combattre aux côtés des Ukrainiens. L'entretien, marqué par l'émotion, s'est achevé plus vite que prévu car Yuliya devait emmener Lilia à Dinard où elle va commencer à travailler en tant qu'assistante d'un chef cuisinier.